La commune de Chavagnac est un havre de paix : la forêt de la Pinatelle et le lac du Pêcher témoignent de la force de la
nature, tandis que le château représente le patrimoine bâti. La tradition agricole est forte et est visible avec de nombreux corps de ferme et granges. Une curiosité doit tout de même attirer votre attention : Lou Deime …
La forêt de la Pinatelle permet de nombreuses balades, à pieds, à vélo, à cheval, et peut-être même de rencontrer la faune locale… ouvrez l’œil !
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A la recherche d’inspiration d'activités de pleine nature ?
Bordé par la forêt de la Pinatelle, le Lac du Pêcher est classé Espace Naturel Sensible du Cantal. Sont à observer une flore et une faune exceptionnelle, notamment des oiseaux visibles depuis l’observatoire. Un sentier d’interprétation permet d’explorer le site facilement.
Roche du Pic
Lac du Pêcher
Au fil de l’histoire, Chavagnac a vu se succéder plusieurs châteaux. Le premier, érigé sur une motte castrale à l’époque féodale par le seigneur de Dienne, également seigneur de
Chavagnac, culminait à 1250m d’altitude. Protégé par des fossés, entouré par un village alimenté en eau par des aqueducs en pierre, il fût abandonné en 1080 car le climat était trop rude. Il ne reste aujourd’hui de ce château que la motte castrale, et du village de la Motte que des ruines.
Le seigneur construisit alors un château à Chavagnac, pillé et détruit par les anglais en 1357 puis rasé en 1360 ou 70.
En 1440 fût construit le château actuel, restauré en 1646 puis au 19è s. Fortement dégradé à la révolution, il reste dans
la famille de Dienne jusqu’en 1805. Il se compose d’un corps de logis, et de quatre tours. Le château (privé) est inscrit aux Monuments Historiques en 1991, notamment pour ses menuiseries et décors.
Lou Deime, le hêtre tricentenaire qui surplombe le bourg
Proche du château, il contemple le bourg depuis plus de trois siècles … ce hêtre majestueux, situé sur une parcelle commune (bien de section), est choyé par les habitants.
C’était également le lieu où l’on s’acquittait de l’impôt : la dîme, qui lui a donné son nom en occitan local, Lou Deime.
Le Magazine Terre sauvage et l’ONF organisent depuis 2011 le concours de l’arbre de l’année. Un jury sélectionne parmi des candidatures spontanées un finaliste par région. Ensuite ce jury examine les caractéristiques de ces arbres :
naturalistes, esthétiques et historiques, pour désigner un gagnant. Il prend aussi en compte l’importance sociale et culturelle de l’arbre, notamment pour les habitants, mais également sa symbolique au sein de son environnement. En 2020, l’association Chavagnac Avenir a décidé de faire candidater ce monument naturel, ensuite choisi par le jury du concours pour représenter la région Auvergne-Rhône-Alpes. Aucun arbre auvergnat n’avait encore figuré au palmarès : c’est chose faite, car Lou Deime fût sacré Arbre de l’année 2020.
Dédiée à Saint Etienne, elle date du 13è siècle. Le clocher peigne a été remplacé par un clocher tour en 1880. A l’intérieur se trouve une cuve baptismale à compartiment : la cuvette en pierre est séparée en deux par une cloison, un côté sert de réservoir, et l’autre à l’effusion. Datée du 15 è ou 16 è s, c’est aujourd’hui assez rare.
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